Le vendredi 6 octobre 2023, les autorités judiciaires ont révélé des détails glaçants sur une affaire d’enlèvement, de séquestration et de torture survenue à Antibes.
Antibes torture – CREDIT : VarActu
Selon les informations fournies, un homme d’une soixantaine d’années a été mis en examen le 10 septembre dernier pour des chefs d’accusation graves, notamment « enlèvement », « détention » et « séquestration, accompagnés d’actes de torture et de barbarie ».
Les circonstances de l’affaire
La victime, un homme originaire de Reims, a été retrouvée dans une rue d’Antibes le 7 septembre vers 18 heures, après avoir réussi à s’échapper du domicile de son ravisseur. Selon une source proche de l’enquête, la victime a été recueillie par un automobiliste alors qu’elle était en petite tenue et portait autour du cou une chaîne en fer. Elle a été rapidement conduite au commissariat où elle a été entendue.
Des détails effrayants
La victime a raconté aux enquêteurs avoir été enlevée à son domicile à Reims par un inconnu armé d’un pistolet à impulsion électrique et d’une arme de poing semi-automatique. Elle a ensuite été séquestrée dans une pièce équipée d’accessoires de torture liés à la pratique du sadomasochisme. Elle a également subi des actes de violence et de barbarie avant de réussir à s’échapper.
Le profil du suspect
Le suspect, qui a été rapidement identifié et interpellé, est un adepte du sadomasochisme. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nice. Lors de son interrogatoire, il a affirmé proposer ses « services » de maître sadomasochiste sur des sites spécialisés sous le pseudonyme de « Bourreau cruel ». Il a également prétendu que la victime était consentante et souhaitait devenir son esclave.
Des déclarations contradictoires
Toutefois, ces affirmations sont en contradiction avec le témoignage de la victime, qui a déclaré avoir été menacée de mort et avoir entendu son ravisseur dire qu’il avait déjà « tué trois personnes ». Lors de la perquisition de la villa du suspect, une pièce cachée et spécialement aménagée pour des séances de sadomasochisme a été découverte.
La compagne du suspect témoigne
La compagne du suspect a également été entendue et a témoigné en faveur de ce dernier. Elle a affirmé connaître ses penchants sexuels et n’avoir jamais été témoin ou victime de mauvais traitements de sa part.
Enquête en cours
Les investigations se poursuivent pour identifier d’éventuelles autres victimes et vérifier les déclarations contradictoires des parties impliquées. Ce cas soulève des questions troublantes sur le consentement et les limites des pratiques sexuelles entre adultes.
