Alerte sur les côtes méditerranéennes : une algue toxique qui simule la grippe

Une algue toxique sur les côtes méditerranéennes simule des symptômes de grippe chez les humains et nuit à l’environnement.

algue toxique – CREDIT : VarActu

Depuis des années, l’Ostreopsis ovata, une microalgue d’origine tropicale, suscite des inquiétudes sur les côtes méditerranéennes. Cette algue, capable de produire des toxines puissantes, est désormais sous surveillance étroite en raison de ses effets sur la santé humaine et l’environnement.

Une présence préoccupante

Connue depuis 1972, l’Ostreopsis ovata a commencé à proliférer massivement dans la région méditerranéenne, favorisée par les eaux plus chaudes de l’été. C’est depuis 2015 que son impact sur la santé publique a été pris au sérieux, conduisant à une surveillance accrue. Les chercheurs et les autorités locales s’efforcent de comprendre et de limiter sa propagation, notamment par des prélèvements réguliers effectués dans des zones comme la plage de St Estève au Frioul et au Cap Rousset à Carry Le Rouet.

Comment agit cette algue ?

L’Ostreopsis ovata produit une toxine qui, lorsqu’elle est libérée dans l’air, surtout par temps venteux, peut causer des symptômes semblables à ceux de la grippe chez les humains. Ces symptômes incluent des démangeaisons, des rougeurs, des états grippaux et des difficultés respiratoires. Bien que ces effets disparaissent généralement après quelques jours, ils représentent une menace sérieuse, surtout pour les personnes fragiles ou les baigneurs fréquentant les zones affectées.

Impact environnemental

Outre ses effets sur la santé humaine, cette microalgue a également un impact néfaste sur l’écosystème. Sa prolifération entraîne la mort de faune et de flore marines, contaminant la chaîne alimentaire et dégradant les habitats naturels. Ce phénomène perturbe l’équilibre écologique des zones touchées et pose un risque pour la biodiversité.

Mesures de prévention

Face à cette menace, les autorités conseillent la prudence, particulièrement lors des activités nautiques ou des promenades le long du littoral durant les mois d’été. Informer le public et les communautés locales sur les risques et les précautions à prendre est essentiel pour cohabiter avec cette réalité nouvelle.