Alerte pollution de l’air déclenchée pour les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes. Des mesures de restriction sont mises en place.

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Alerte pollution de l’air – CREDIT : Wikimédia Commons

Les départements des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et des Alpes-Maritimes font face à une alerte pollution de l’air de niveau 1, déclenchée ce dimanche 11 août 2024. Cette alerte, motivée par une concentration élevée d’ozone dans l’air, s’ajoute aux récentes alertes canicule qui ont déjà frappé ces régions. Une vigilance particulière est requise, et diverses mesures ont été prises pour réduire l’impact sur la population et l’environnement.

Des réglementations strictes pour la circulation

Dans le cadre de cette alerte, les préfectures des départements concernés ont mis en place des restrictions visant à limiter les émissions de polluants. Parmi ces mesures, la réduction de la vitesse maximale autorisée de 20 km/h sur les routes où la vitesse dépasse 70 km/h est la plus notable. Ce dispositif est essentiel pour réduire la pollution due aux émissions des véhicules à moteur, une des principales sources de l’ozone troposphérique.

Les autorités ont également renforcé les contrôles de vitesse et les vérifications antipollution des véhicules. Du côté des transports maritimes, des limitations de vitesse ont été imposées aux navires à proximité des bassins de Marseille et de Fos-sur-Mer, avec une réduction de 10 nœuds en mer et de 8 nœuds à l’intérieur des bassins. Ces mesures visent à diminuer l’impact des activités humaines sur la qualité de l’air, notamment dans les zones portuaires souvent exposées à des niveaux élevés de pollution.

Des restrictions pour les entreprises et l’agriculture

Les entreprises du secteur tertiaire sont invitées à reporter les travaux d’entretien ou de nettoyage non essentiels, en particulier ceux impliquant l’utilisation de solvants organiques comme le white-spirit, les peintures ou les vernis. Ces substances contribuent significativement à la formation d’ozone lorsqu’elles sont utilisées à grande échelle, et leur usage est donc restreint pendant les épisodes de pollution.

Les agriculteurs, quant à eux, doivent différer l’épandage de fertilisants minéraux et organiques, une pratique qui peut libérer des composés volatils dans l’air, exacerbant ainsi les niveaux de pollution. Ces mesures restrictives sont essentielles pour limiter l’apport de nouvelles sources de polluants dans une atmosphère déjà saturée.

Encourager des comportements responsables

Face à cette situation, les autorités recommandent aux habitants de limiter l’usage des véhicules individuels et de privilégier des modes de transport plus durables, comme le covoiturage ou les transports en commun. Ces actions collectives sont cruciales pour réduire la charge de pollution sur les régions touchées et pour protéger les populations les plus vulnérables, notamment les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies respiratoires.