Le risque de développement du Botrytis reste fort dans les cultures horticoles du Var et des Alpes-Maritimes. Des précautions sont nécessaires pour limiter la propagation.
Botrytis – CREDIT : Wikimédia Commons
Le dernier Bulletin de Santé du Végétal (BSV) met en garde contre un risque fort de développement du Botrytis dans les cultures horticoles du Var et des Alpes-Maritimes. Les conditions météorologiques récentes favorisent l’apparition de cette maladie fongique, nécessitant une vigilance accrue de la part des producteurs.
Des conditions météorologiques propices au développement du Botrytis
Depuis plusieurs jours, des passages nuageux marqués et des températures douces, notamment au niveau des minimales, ont entraîné une augmentation du risque phytosanitaire. L’hygrométrie persistante et les épisodes pluvieux annoncés jusqu’à mercredi maintiennent le coefficient de sécurité sanitaire en dessous du seuil d’alerte, signifiant un risque élevé de propagation du Botrytis dans les cultures sous serre.
Le modèle de prévision développé par la Chambre d’Agriculture du Var indique cependant une amélioration des conditions à partir de vendredi 28 février, avec un retour attendu du soleil, permettant une réduction progressive du risque.
Une menace étendue à d’autres maladies
En raison des conditions climatiques actuelles et de la fréquence des alertes récentes, cette menace ne se limite pas au Botrytis. Des risques accrus de mildiou et de noir de la renoncule sont également signalés, en particulier dans les serres mal ventilées et les environnements à forte condensation.
Recommandations pour limiter le risque
Face à cette situation, plusieurs mesures préventives peuvent être mises en place :
Aération des serres : Une ventilation passive ou dynamique (via des brasseurs d’air) permet de limiter l’humidité et donc la prolifération des champignons pathogènes.
Gestion de l’arrosage : Réduire l’humidité du sol en adaptant les apports en eau selon les besoins réels des plantes.
Valorisation des périodes ensoleillées : Profiter des éclaircies pour favoriser un assainissement naturel des cultures.
Les professionnels du secteur doivent donc rester particulièrement attentifs aux évolutions climatiques et adapter leurs pratiques culturales en conséquence.
