Plusieurs lycées de la Région Sud ont été visés ce matin par des alertes à la bombe et des messages de menace, provoquant des évacuations et des enquêtes en cours.

Classe de Lycée

une classe de lycée – CREDIT : Var Actu

Des lycées de Fréjus, Martigues, Sisteron et Marseille visés par des menaces à la bombe, la Région Sud coordonne une réponse immédiate avec les forces de l’ordre

Depuis ce lundi 24 mars 2025 au matin, plusieurs lycées de la Région Sud ont été la cible d’alertes à la bombe ou de messages de menace diffusés via le logiciel scolaire PRONOTE. Face à la gravité de la situation, la Région Sud, en lien étroit avec les forces de l’ordre et les autorités académiques, s’est immédiatement mobilisée pour garantir la sécurité de tous.

Le lycée Gallieni à Fréjus évacué et fermé

L’établissement de Fréjus est à l’heure actuelle le plus impacté. Une alerte à la bombe en cours a conduit à l’évacuation complète du lycée Gallieni. Par mesure de précaution, il restera fermé jusqu’à nouvel ordre. La priorité est donnée à la sécurité des élèves, des enseignants et du personnel éducatif.

Levée de doute dans deux autres établissements

Des menaces similaires ont également été signalées au lycée Lurçat à Martigues et au lycée Paul Arène à Sisteron. Dans ces deux cas, les levées de doute ont été réalisées par les autorités compétentes. Les établissements ont pu rouvrir et fonctionnent désormais normalement.

Un compte piraté au lycée Daumier à Marseille

À Marseille, aucun dispositif explosif n’a été détecté au lycée Daumier. Toutefois, un message frauduleux à caractère islamiste et terroriste a été diffusé sur PRONOTE, via le compte piraté d’un enseignant. Une enquête est actuellement en cours afin d’en identifier les auteurs.

Une réponse ferme de la Région Sud

Face à ces événements, Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a exprimé une position claire : « La Région Sud prend ces menaces très au sérieux et dénonce des faits d’une extrême gravité. […] Nous prenons toutes les mesures pour sécuriser nos lycées. En lien avec les autorités académiques, aucun lycée n’ouvrira tant que les levées de doutes n’auront pas été réalisées par les forces de l’ordre. »

Le président a également tenu à rassurer les élèves et leurs familles sur le maintien des épreuves du bac blanc dans les meilleures conditions possibles : « Les élèves doivent pouvoir travailler dans un environnement calme et sécurisé, c’est notre priorité. »

Une plainte sera déposée par la Région Sud. Des sanctions sont annoncées contre toute personne impliquée dans ces actes, dont la nature pourrait relever de la menace grave à la sécurité publique.