Un médecin libéral a subi une agression violente dans la cité du Parc-Corot, située dans le 13e arrondissement de Marseille
marseille agression médecin – CREDIT : VarActu
Cette attaque soulève des questions sur la sécurité des professionnels de santé dans certains quartiers.
Les détails glaçants de l’agression
Le dimanche soir, vers 20 heures, le médecin se dirigeait vers l’appartement de sa patiente dans un immeuble de la cité du Parc-Corot. Alors qu’il était dans les parties communes, il a été accosté par deux hommes encapuchonnés. L’un des individus était armé d’une arme de poing et a commencé par lui demander s’il était policier, selon une source proche de l’enquête. Après cette confrontation intimidante, les agresseurs ont dérobé le matériel médical et l’ordinateur portable du médecin avant de prendre la fuite. Heureusement, le médecin n’a pas été blessé physiquement.
Un symptôme d’un problème plus large
Cette agression n’est pas un incident isolé, mais plutôt le reflet d’un problème plus vaste concernant la sécurité des professionnels de santé. Les quartiers difficiles de plusieurs villes françaises voient régulièrement des attaques similaires. Les professionnels de santé se retrouvent donc dans une situation précaire, obligés de jongler entre leur devoir d’assistance médicale et la peur pour leur propre sécurité.
Réactions institutionnelles et enquête en cours
Suite à cet incident, une enquête a été immédiatement ouverte et confiée au commissariat de l’arrondissement. Par ailleurs, les syndicats médicaux appellent à une meilleure protection pour les médecins qui exercent dans des zones à risque. Des mesures de sécurité supplémentaires sont réclamées, allant du renforcement de la présence policière à des dispositifs de suivi en temps réel pour les consultations à domicile.
L’impact sur la pratique médicale
Cet épisode soulève également la question de l’impact à long terme sur la pratique médicale dans ces quartiers. Le risque d’agression pourrait dissuader de jeunes médecins de s’installer dans des zones déjà sous-dotées, aggravant ainsi les déserts médicaux et la qualité des soins disponibles pour les habitants.
