Un an après la découverte du crâne d’Émile, l’enquête se poursuit entre garde à vue, suicide suspect d’un prêtre et traumatisme inexpliqué.

enquête mort Émile grand-père – CREDIT : gendarmerie
Le procureur confirme l’absence de charges contre les proches placés en garde à vue, tandis que le décès suspect d’un prêtre relance les spéculations
Des proches entendus puis relâchés
Plusieurs mois après la macabre découverte du crâne du petit Émile, âgé de 2 ans et demi, l’enquête piétine, malgré les récents développements. Le grand-père, l’oncle et la tante du garçon, tous placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête, ont été remis en liberté sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux, comme l’a précisé le procureur de la République de Marseille, Jean-Luc Blachon. Malgré cela, le grand-père reste considéré comme le principal suspect dans les médias, bien qu’aucun élément judiciaire ne vienne pour l’instant confirmer cette piste.
Le suicide d’un prêtre sème le trouble
Le 25 mars, l’attention médiatique s’est également tournée vers un événement pour le moins troublant : le suicide du père Claude Guilliot, prêtre de 85 ans, qui avait baptisé Émile le 15 mars dernier. Selon les premiers éléments, l’homme était en froid avec la famille du garçon, et son domicile a été perquisitionné à Aix-en-Provence. Le religieux se serait donné la mort le jour même du baptême. Un hommage lui a été rendu le dimanche 30 mars. Pour l’heure, les liens éventuels entre ce suicide et l’affaire Émile ne sont pas établis par les enquêteurs, mais les circonstances intriguent.
Des traces de traumatisme sur le crâne d’Émile
Lors de sa conférence de presse, Jean-Luc Blachon a confirmé que le crâne retrouvé présentait des stigmates évoquant un traumatisme facial violent. Reste à déterminer la nature de ce choc : chute accidentelle, coup porté volontairement, ou autre scénario ? Ces questions fondamentales restent sans réponse à ce jour, alors que l’autopsie n’a pas permis d’établir la cause exacte de la mort.
Une attente insupportable pour les témoins et l’opinion
La randonneuse ayant découvert les ossements en mars 2024 a réagi sur BFM TV, un an jour pour jour après sa découverte : elle espère toujours que la vérité éclate. « Sans vérité, on n’est rien », a-t-elle déclaré, exprimant son soutien aux enquêteurs.