La justice concentre désormais ses soupçons sur 17 personnes présentes au Haut-Vernet le jour de la disparition d’Émile, dont le corps a été déplacé.
Affaire Émile Haut-Vernet – CREDIT : Gendarmerie
Les enquêteurs concentrent désormais leurs investigations sur les 17 personnes présentes au Haut-Vernet le 8 juillet 2023, jour de la disparition du petit Émile.
Une enquête qui se resserre autour de suspects clairement identifiés
L’enquête sur la mort d’Émile Soleil, disparu à l’âge de 2 ans et demi à Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a pris un nouveau tournant. Selon Le Parisien, les enquêteurs considèrent que le responsable se trouve très probablement parmi les dix-sept personnes identifiées comme étant présentes dans le hameau le jour de la disparition de l’enfant, le 8 juillet 2023.
Cette liste restreinte s’appuie sur une certitude : Émile est mort ce jour-là et son corps a été déplacé après le décès. Une information clé révélée par les analyses médico-légales, renforçant l’hypothèse d’un acte criminel prémédité ou dissimulé.
Un scénario préparé à l’avance ?
Prévenus plusieurs semaines avant la reconstitution du drame, ces dix-sept individus ont pu, selon les enquêteurs, prendre le temps de préparer leur version des faits, voire d’éliminer des éléments compromettants. L’enquête ouverte pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » continue, dans un climat tendu et opaque selon Midi Libre.
Des témoignages contradictoires
Parmi les éléments troublants, Le Nouveau Détective rapporte le témoignage d’un sexagénaire habitant à proximité des grands-parents d’Émile. Ce dernier affirme avoir vu le petit garçon descendre vers le Bas-Vernet le jour de sa disparition, puis avoir aperçu peu après le grand-père du garçon marchant dans le même secteur. Toutefois, cet homme refuse de parler à la presse.
Deux autres témoins, cités par La Provence, affirment également avoir vu l’enfant, mais dans des directions opposées. Des incohérences qui compliquent la tâche des enquêteurs, lesquels n’excluent pas une confusion ou une erreur d’identification.
L’étau se resserre
À ce stade, aucune mise en examen n’a été prononcée, mais les regards sont tournés vers ce petit groupe de 17 personnes. L’espoir des enquêteurs repose désormais sur l’exploitation minutieuse des témoignages, des analyses et de la chronologie des faits.