Une affaire aux ramifications graves secoue actuellement la police de Marseille, alors que quatre fonctionnaires de la Brigade Anti-Criminalité (Bac) se trouvent toujours en garde à vue.
Des policiers en garde à vue à Marseille – CREDIT : Var Actu
Ils sont soupçonnés d’être les auteurs de « violences en réunion » qui ont eu lieu lors des émeutes nocturnes survenues à Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet, suite à l’hospitalisation d’Hedi, un jeune homme de 22 ans.
Selon les informations fournies par nos confrères du journal La Provence, ces policiers, originaires des Bacs centre et sud de Marseille, sont actuellement interrogés par les enquêteurs de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) dans le cadre de la garde à vue.
Les faits remontent à cette nuit agitée de début juillet, lorsque la ville a été secouée par des émeutes. Hedi, âgé de 22 ans, a été gravement blessé par un tir de flash-ball à très courte distance. Le jeune homme affirme également avoir été victime de « coups de pieds, de poings et de matraque » lors de son arrestation, comme il l’a raconté aux journalistes de La Provence.
La garde à vue des quatre policiers prendra fin ce matin à 9 heures au plus tard. À ce moment-là, ils pourront être déférés devant un juge en vue d’une éventuelle mise en examen, à moins qu’ils n’aient été disculpés des accusations portées contre eux.
Cette affaire suscite une attention particulière de la part de l’opinion publique et des autorités, compte tenu de la gravité des faits présumés. Les enquêteurs de l’IGPN mènent des investigations minutieuses pour faire la lumière sur les circonstances exactes des émeutes et des violences policières alléguées.
Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires réservées aux policiers impliqués, ainsi que les éventuelles mesures prises par les autorités pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
Les événements de cette nuit de violence à Marseille mettent en lumière l’importance d’une enquête approfondie et transparente pour garantir la confiance de la population envers les forces de l’ordre et le respect de l’État de droit.