Le procureur de la République révèle qu’un suspect a avoué le meurtre de Diégo Bodin, onze ans après les faits.
La police – CREDIT : Var Actu
Grâce à un témoignage récent déclenché par un article de presse, le meurtre non élucidé de Diégo Bodin en 2014 connaît un rebondissement majeur, comme nous le révèle le procureur de la République de Toulon Samuel Finielz.
Une affaire restée sans réponse depuis 2014
Le 14 février 2014, le corps sans vie de Diégo Bodin, 16 ans, est retrouvé par sa sœur à leur domicile. Les examens médico-légaux confirment une mort brutale, causée par de nombreux coups portés à l’arme blanche. Le parquet de Toulon ouvre une enquête pour homicide volontaire, rapidement confiée à la police judiciaire. Malgré de longues années d’investigations, le dossier piétine, freiné par un manque de témoignages exploitables.
Un témoignage déclencheur après un article de presse
Selon les informations du procureur de la République de Toulon, publié le 9 avril 2025, un article du quotidien Var Matin paru le 17 mars 2025 a permis une avancée décisive. Ce papier consacré au meurtre de Diégo Bodin a conduit un témoin, resté inconnu jusqu’alors, à contacter les forces de l’ordre. Son récit, jugé déterminant, est appuyé par d’autres témoignages recueillis depuis.
Le suspect, un proche de la victime, avoue les faits
L’enquête relance alors la piste d’un ancien ami de la victime, âgé de 20 ans au moment des faits. Déjà ciblé dans les investigations initiales, son ADN avait été retrouvé près du corps. Placé en garde à vue le 8 avril 2025, il passe aux aveux. Il indique avoir tué Diégo Bodin lors d’un épisode de « délire », sous l’effet de produits stupéfiants. Ces éléments nous ont été confirmés par le procureur.
Procédure judiciaire en cours
Présenté dès le lendemain au magistrat instructeur, le suspect fait l’objet d’un interrogatoire de première comparution. Le parquet a requis son placement en détention provisoire. La décision est désormais entre les mains du juge des libertés et de la détention.