Le procureur requiert 8 mois de prison contre un homme accusé de maltraitance animale à Nice, en attente de jugement le 29 novembre.
maltraitance animale nice – CREDIT : Var Actu
Une affaire choquante de maltraitance animale s’est présentée devant le tribunal correctionnel de Nice ce mardi 21 novembre. Un homme de 47 ans, accusé d’avoir traîné un chat derrière son vélo dans les rues de Nice en juillet dernier, était absent lors de son jugement. Le procureur de la République a requis une peine sévère de huit mois de prison ferme à son encontre.
Un Acte de Cruauté en Pleine Rue
Le 9 juillet, l’accusé a été surpris en train de traîner un chat attaché à son vélo rue de Roquebillière à Nice. Cette scène de cruauté a provoqué une vive émotion parmi les témoins et les défenseurs des animaux. Le chat, gravement blessé, a subi des brûlures aux pattes et a dû être hospitalisé d’urgence.
Problématiques Personnelles et Historique Judiciaire du Prévenu
Le juge en charge de l’affaire a souligné que l’homme, qui a une problématique avec l’alcool, compte déjà trente mentions à son casier judiciaire. Cette information a été prise en compte dans la demande de peine du procureur, reflétant la gravité des actes commis et le passé judiciaire du prévenu.
Des Associations de Protection Animale Partie Civile
Une dizaine d’associations de protection animale se sont portées partie civile dans cette affaire, réclamant des dommages et intérêts. L’association ASA 06, qui a pris en charge le chat blessé, l’a placé dans une famille d’accueil. Elle espère que la justice prononcera la confiscation définitive de l’animal, garantissant ainsi sa sécurité.
Un Jugement Attendu le 29 Novembre
Le juge a mis sa décision en délibéré jusqu’au 29 novembre. Cette affaire soulève des questions importantes sur le traitement des animaux et la nécessité de lourdes sanctions contre ceux qui commettent de tels actes de cruauté.
Conclusion
L’affaire de maltraitance animale à Nice est un exemple tragique de la cruauté que certains individus peuvent infliger aux animaux. Elle met en évidence la nécessité d’une réponse judiciaire ferme pour prévenir de tels actes et protéger les animaux vulnérables.