En juillet dernier, un incident tragique a secoué la petite ville de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, lorsqu’une structure gonflable s’est envolée dans un parc aquatique, entraînant la mort d’un père de famille et de graves blessures à sa fille de 4 ans. Aujourd’hui, les regards se tournent vers la mairie, mise en cause dans cette affaire déchirante.
Wonderland maire en cause / illustration d’un parc à jeux gonflables – Crédit photo : Pixabay
Un dimanche funeste : accident à Wonderland, le maire en cause
Le drame s’est produit un dimanche après-midi. Alors que les familles profitaient d’une journée estivale au parc aquatique Wonderland, une rafale de vent a soudainement arraché une structure gonflable de 20 mètres. Témoins de la scène, des riverains ont décrit l’horreur de voir l’attraction s’envoler à une hauteur estimée à 50 mètres, avant de retomber, blessant mortellement un homme de 35 ans et sa jeune fille.
Témoignages et réactions
Un témoin voisin du parc, encore sous le choc, raconte : « Je suis énervé et triste, surtout pour la famille. Entendre les cris de la mère et voir le père inanimé était horrible. » L’intervention rapide des équipes de gendarmerie n’a malheureusement pas suffi à éviter le drame. La fillette, gravement blessée, a été transportée à l’hôpital nord de Marseille, où son père a succombé à ses blessures.
Enquête et responsabilités
Le parquet de Draguignan a ouvert une enquête pour blessures et homicides involontaires. Des questions se posent sur le respect des normes de sécurité. Ce jour-là, une rafale de vent de 53 km/h a été enregistrée, alors qu’il est interdit d’utiliser de telles structures par des vents dépassant 38 km/h.
La Mairie face aux accusations
La mairie, représentée par Alain Decanis, se retrouve au cœur des interrogations. Nous sommes attentifs, mais l’exploitant a aussi sa part de responsabilité, évoquant d’autres jours de mistral où le parc était fermé. Des détails troublants qui soulèvent des questions sur la gestion des risques par les responsables du parc et les autorités locales.
Suites judiciaires
Le 22 novembre, la directrice générale des services et le maire de Saint-Maximin ont été placés en garde à vue. Un rapport d’experts judiciaires est attendu début 2024, qui sera étudié par le juge d’instruction. Cette affaire pourrait conduire à des poursuites pénales, dans un contexte de deuil et de choc pour les habitants de Saint-Maximin.