À Toulon, la proposition de la ministre déléguée en charge des PME et du Commerce sur l’affichage des plats « non fait maison » dans les restaurants suscite des réactions variées. Les habitants partagent leurs avis sur l’impact potentiel de cette mesure sur leurs habitudes de restauration.
plat non fait maison Toulon – CREDIT : Var Actu
La ville de Toulon, réputée pour sa culture gastronomique, est confrontée à une nouvelle directive qui pourrait changer la façon dont les habitants perçoivent leurs expériences culinaires. La ministre déléguée aux PME et au Commerce, Olivia Grégoire, a récemment proposé que d’ici 2025, les restaurateurs soient tenus d’indiquer sur leurs menus les plats qui ne sont pas « faits maison ». Cette mesure soulève des questions importantes sur les habitudes des clients et l’authenticité des plats servis.
Contexte de la mesure
Depuis juillet 2014, les restaurants français peuvent signaler les plats « faits maison », mais cette pratique est facultative et reste peu répandue. La nouvelle proposition vise à rendre cette indication obligatoire, non seulement pour les plats faits maison, mais aussi pour ceux qui ne le sont pas.
Réactions des Toulonnais
À Toulon, cette annonce a suscité des réactions diverses parmi les résidents. Certains voient cette mesure comme un moyen d’encourager la transparence et de valoriser les compétences culinaires authentiques des chefs. D’autres sont sceptiques quant à son efficacité et se demandent si cela influencera réellement leurs choix de restaurant.
- Marie, 34 ans, enseignante : « Je trouve que c’est une excellente idée. Ça va vraiment nous aider à choisir des restaurants qui valorisent le travail du chef. Je privilégierai les établissements qui servent des plats faits maison. »
- Jean-Luc, 42 ans, commerçant : « Personnellement, je ne pense pas que ça changera grand-chose pour moi. Je vais au restaurant pour l’ambiance et la commodité, pas nécessairement pour manger du fait maison. »
- Sophie, 27 ans, étudiante : « C’est une bonne initiative pour la transparence, mais j’ai peur que cela augmente les prix. Si c’est le cas, ça pourrait limiter mes sorties au restaurant. »
- Ahmed, 50 ans, chef de cuisine : « Cela va définitivement mettre en valeur notre travail en cuisine. Nous mettons tant d’effort pour préparer des plats frais, c’est bien que les clients soient informés de cela. »
- Lucie, 22 ans, apprentie coiffeuse : « Je suis partagée. D’un côté, c’est bien de savoir ce qu’on mange, mais d’un autre côté, ça pourrait créer une sorte de stigmatisation pour les restaurants qui n’ont pas tout fait maison. »
- Isabelle, 29 ans, infirmière : « C’est une super initiative ! Cela encourage les restaurants à proposer de meilleurs plats et nous, en tant que clients, nous bénéficions d’une meilleure qualité. »
Impact sur les habitudes des clients
Les habitants interrogés à Toulon expriment des opinions partagées sur l’impact de cette mesure sur leurs habitudes. Certains indiquent qu’ils privilégieraient désormais les établissements mettant en avant des plats faits maison, tandis que d’autres ne voient pas cela comme un critère déterminant dans le choix d’un restaurant.