À Toulon, les infirmiers libéraux ont manifesté pour une meilleure reconnaissance professionnelle, critiquant leur exclusion du Ségur de la Santé.
infirmiers libéraux – CREDIT : VarActu
Une profession en quête de visibilité
Ce mardi 16 avril, les rues de Toulon ont résonné des voix des infirmiers libéraux, qui se sont mobilisés pour exiger une meilleure reconnaissance de leur profession. Ce mouvement de protestation, qui a également touché d’autres villes françaises, souligne un sentiment d’abandon ressenti par ces professionnels de santé. Les infirmiers libéraux se disent particulièrement délaissés par les mesures du Ségur de la Santé, un ensemble de réformes lancé pour améliorer le système de santé français.
Le Ségur de la Santé en question
Les réformes du Ségur de la Santé, bien qu’ambitieuses, ont principalement ciblé les hôpitaux, laissant de côté les soignants en libéral qui jouent pourtant un rôle crucial, surtout dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Ces professionnels, souvent en première ligne dans les soins à domicile et les interventions d’urgence, réclament une revalorisation salariale et une reconnaissance accrue de leur statut. Ils pointent également du doigt le manque de soutien en termes de matériel et de formation continue.
Les défis des soins à domicile
Outre la reconnaissance financière et statutaire, les infirmiers libéraux à Toulon et ailleurs en France demandent une meilleure intégration dans les réseaux de santé locaux. Ils souhaitent une coopération plus étroite avec les hôpitaux et autres structures de soins afin de garantir une continuité des soins efficace et respectueuse des besoins des patients. Les défis logistiques et les contraintes de leur activité indépendante nécessitent des ajustements spécifiques que les actuelles politiques de santé ne parviennent pas à adresser.
Vers une mobilisation plus large?
La mobilisation de ce mardi pourrait n’être que le début d’une série d’actions plus larges si les demandes des infirmiers libéraux ne sont pas prises en compte. La profession appelle à une réforme en profondeur qui valoriserait réellement le travail de ces soignants essentiels à la communauté.