Le gala de catch du 26 avril à Toulon promet un show familial et immersif, conçu pour plaire autant aux passionnés qu’aux curieux.

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Catch Toulon 26 avril 2025 – CREDIT : VarActu

Un rendez-vous pour petits et grands, passionnés ou curieux

Le 26 avril prochain, le gymnase du Port Marchand à Toulon accueillera un nouveau gala de catch organisé par le Neo Catch Club Var (NCCV). Loin des clichés et des idées reçues, cet événement promet un spectacle accessible à tous, même à ceux qui ne connaissent rien au catch. « C’est un show familial où tout le monde peut s’y retrouver », insiste Lionel Delaval, alias Leo Alaguero, président de l’association et catcheur professionnel depuis près de 15 ans.

Un sport-spectacle plus complexe qu’il n’y paraît

Le catch en France reste parfois mal compris. Beaucoup le réduisent à un affrontement musclé sans réelle portée. Pourtant, comme le rappelle Léo Alaguero, « c’est un mélange de sport, de théâtre, de cascade et de spectacle ». Chaque match est pensé comme une scène de film d’action. Les affrontements sont scénarisés, les personnages bien définis, les histoires construites pour tenir le public en haleine. « Un catcheur, c’est à 50% un sportif, 50% un acteur et 100% un showman » explique-t-il.

Même sans connaître les règles ou les catcheurs, chacun peut donc se laisser porter par l’ambiance, rire, frissonner, et surtout… passer un bon moment. Pas de sang, pas de violence gratuite : ici, l’objectif est de divertir, pas de choquer.

Des racines foraines au ring moderne

Né au XIXe siècle en Europe dans les foires, le catch était à l’origine un moyen de gagner de l’argent en défiant le soi-disant « homme le plus fort du monde ». Rapidement, les combats sont devenus de plus en plus dynamiques, scénarisés, avec parfois des complices dans le public pour assurer le spectacle. Cette origine explique l’essence même du catch : divertir.

En France, la discipline explose dans les années 1960, portée par une chaîne télévisée unique qui le propulse dans tous les foyers. Plus tard, dans les années 2000, la série « Catch Attack » sur NT1 marque le retour du catch dans les esprits, notamment grâce aux figures iconiques américaines comme John Cena ou Rey Mysterio.

Une suspension consentie d’incrédulité

Le catch est aujourd’hui reconnu comme un sport prédéterminé — mais non truqué. Les affrontements ne sont pas chorégraphiés mais grandement improvisés : sur un match de 20 min, 5 à 7 minutes seront préparées, le reste sera improvisé. Certains matchs peuvent être 100% improvisés, pensés comme un film d’action. Selon Lionel Delaval, « il faut suspendre son incrédulité et accepter de plonger dans un univers, à condition qu’il soit cohérent ».

Ce qui rend le gala du NCCV unique, c’est en partie sa mise en scène. Dès l’entame du show, le public est invité à quitter la réalité. La salle est plongée dans le noir pendant dix secondes. Puis un compte à rebours démarre. En un instant, le quotidien disparaît pour faire place à un autre univers : celui du catch version Toulon. Cette transition volontaire, voulue par Leo Alaguero, repose sur le principe de la « suspension consentie d’incrédulité » : comme au cinéma, on sait que tout est joué… mais on y croit quand même. On ne vient pas voir une compétition sportive, mais comment l’histoire va être racontée, avec ses retournements de situation, ses surprises et surtout ses émotions.

Chaque gala du NCCV est ainsi conçu pour créer cette ambiance unique. L’idée est de transporter le public ailleurs. Le but ? Conserver les spectateurs, les accompagner au fil des shows, avec toujours plus de subtilités et de surprises.

Un show complet, accessible à tous

Le gala du 26 avril proposera six matchs variés : un affrontement féminin, un match par équipes, une confrontation inédite entre Arthur Telo et Darkmondo, et même un match surprise. Tous les ingrédients sont réunis pour offrir plus de deux heures de spectacle rythmé, pensé pour captiver les novices comme les passionnés.

Le catch, c’est une histoire qu’on vit sur le ring. Et à Toulon, elle ne fait que commencer.