Un policier de Nice va être sanctionné pour une blague de mauvais goût à un père ayant déjà perdu une fille dans un attentat.
Nice policier sanctionné – CREDIT : Var Actu
Un acte répréhensible face à un père endeuillé
À Nice, un incident troublant a mis en avant les limites de la sensibilité au sein de la police municipale. Thierry Vimal, un résident de Nice affecté par la perte tragique de sa fille lors de l’attentat du 14 juillet 2016, a été la victime d’une blague de très mauvais goût par un policier municipal.
La blague qui a bouleversé
Le 3 avril, un important dispositif policier près du lycée Massena, où étudie sa seconde fille, a suscité l’inquiétude de M. Vimal. Interrogé pour obtenir des clarifications, un agent lui a faussement annoncé qu’une explosion suivie d’un crash d’hélicoptère avait eu lieu dans l’établissement. Cette fausse information a causé un profond traumatisme chez ce père déjà marqué par le passé.
Une réaction publique et des excuses officielles
Suite à cet événement, Thierry Vimal a exprimé son désarroi dans une lettre ouverte au maire de Nice, Christian Estrosi, et sur les réseaux sociaux. Le directeur de la police municipale, Jérôme Marcenac, lui a présenté des excuses au nom de l’institution, reconnaissant l’inadéquation de l’acte avec les valeurs de leur service.
Conséquences et réflexions sur l’incident
L’agent impliqué s’est présenté de lui-même à ses supérieurs et a reconnu son erreur, prouvant une certaine prise de responsabilité. Il fera face à des sanctions, bien que leur nature n’ait pas encore été déterminée. Cet incident soulève des questions sur la formation émotionnelle et éthique des forces de l’ordre, surtout dans des contextes urbains sensibles.