Le maire de Nice, Christian Estrosi, réitère son soutien à la communauté musulmane en offrant une grande salle pour la célébration de l’Aïd El-Fitr, dans un esprit de dignité et de partage.
ramadan 2024 – CREDIT : Pixabay
Dans un élan de solidarité et d’ouverture, le maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé ce lundi 8 avril 2024, la mise à disposition d’une grande salle pour la célébration de l’Aïd El-Fitr, marquant ainsi la fin du mois sacré de Ramadan. Cette initiative, similaire à celle de l’année dernière, témoigne d’un désir de favoriser le vivre-ensemble et de permettre à la communauté musulmane de célébrer cette fête dans la dignité.
Une tradition de partage et de dignité
Rappelant l’événement de l’année précédente où le Ftour (rupture du jeûne de l’Aïd) avait été célébré avec l’imam Mahmoud Benzamia au parc Phœnix, Christian Estrosi souligne l’importance de cet office pour la communauté musulmane. « C’est l’occasion de mettre en avant les valeurs liées à la compassion, au rassemblement, à la paix; c’est aussi un temps de fête et de réjouissances », déclare-t-il, manifestant ainsi son soutien et son respect pour ces moments de spiritualité et de convivialité.
Eviter les prières de rue
Cette décision prend un relief particulier dans le contexte niçois, où la question des prières de rue, faute de lieux de culte suffisamment grands, a par le passé suscité des tensions. En 2023, la mise à disposition du palais Nikaïa avait permis d’accueillir entre huit et dix mille fidèles, évitant ainsi la saturation des mosquées et des salles de prière de la ville, souvent trop petites pour contenir l’affluence des fidèles lors de telles occasions.
Une démarche d’apaisement et de rassemblement
Le maire insiste sur l’importance du rassemblement et du respect des valeurs de la République, souhaitant offrir « toutes les conditions de dignité, dans un lieu adapté et accessible ». Cette initiative est perçue comme une démarche d’apaisement et de rassemblement, visant à prévenir les divisions et à promouvoir l’harmonie au sein de la cité.
Christian Estrosi conclut en exprimant son désir de voir les différentes communautés religieuses célébrer leurs fêtes dans le respect et la dignité, sans recourir à des pratiques qui pourraient nuire à l’ordre public ou à la cohésion sociale. Il s’agit d’une illustration concrète de la volonté municipale de favoriser le vivre-ensemble et de reconnaître l’importance des célébrations religieuses dans l’espace urbain.