Un enfant de 9 ans à Marseille a apporté un revolver au centre de loisirs, suscitant inquiétudes et interventions
marseille revolver centre de loisirs – CREDIT : VarActu
Dans un événement surprenant survenu à Marseille, un garçon de neuf ans a introduit un revolver chargé de munitions dans son sac à dos au centre de loisirs. L’enfant a révélé avoir découvert l’arme parmi les affaires de son grand-père décédé.
Découverte inquiétante dans un centre de loisirs
La directrice du centre de loisirs a fait cette découverte alarmante mercredi, entraînant une intervention rapide de la police. Initialement, l’enfant a prétendu que l’arme lui avait été donnée par son grand-père. Toutefois, il a ensuite admis avoir trouvé le revolver en fouillant dans les affaires de son aïeul. Ce geste, loin d’être malveillant, semblait motivé par la volonté de partager sa trouvaille avec ses camarades, perçue davantage comme un objet de curiosité qu’une menace.
Une arme sans danger
Les enquêteurs ont rapidement déterminé que le revolver, bien qu’authentique, était une pièce de collection de catégorie D, neutralisée et donc inapte au tir. Cette précision a sans doute contribué à apaiser les inquiétudes quant à la sécurité des enfants au centre. La réaction des autorités a été prompte, avec une perquisition au domicile de l’enfant, bien que ses parents n’étaient pas connus des services de justice.
Réactions et conséquences
Cet incident soulève des questions importantes sur la sécurité et la surveillance des objets potentiellement dangereux dans les foyers. Malgré l’absence de risque réel dû à la nature neutralisée de l’arme, l’événement a provoqué une onde de choc parmi les parents et le personnel éducatif, rappelant l’importance de la vigilance et de l’éducation des enfants sur les dangers potentiels de certains objets.
En fin de compte, le parquet de Marseille a opté pour classer l’affaire sans suite, considérant les circonstances atténuantes, notamment le fait que l’arme était inoffensive. Cet incident reste néanmoins un rappel poignant de la nécessité d’une communication ouverte et d’une éducation préventive sur les risques associés à certaines découvertes faites par les enfants.
