À la veille de la Toussaint, les Varois se recueillent et fleurissent les tombes de leurs proches, perpétuant une tradition pleine de respect et de souvenirs.
La Toussaint cimetière – CREDIT : VarActu
Entre le 31 octobre et le 1er novembre, les cimetières du Var voient les tombes se couvrir de fleurs, une tradition respectée par de nombreuses familles en hommage à leurs proches disparus. À cette période, les chrysanthèmes et autres fleurs colorées envahissent les allées, témoignant de l’attachement des Varois à cette coutume qui précède la fête de la Toussaint. Cinq habitants du Var partagent leurs émotions et souvenirs en ces journées de recueillement.
Monique, 72 ans, Toulon : « Un devoir de mémoire »
Pour Monique, rendre hommage à ses parents et grands-parents en fleurissant leurs tombes est une tradition qu’elle perpétue chaque année depuis des décennies. « C’est un moment de retour aux sources, de lien avec ceux qui nous ont précédés. Je choisis toujours des chrysanthèmes parce qu’ils résistent au froid et symbolisent l’éternité. Ce geste est important pour moi et pour les générations futures. »
Luc, 45 ans, Brignoles : « Une occasion de se retrouver en famille »
À Brignoles, Luc souligne l’importance de cette période pour la cohésion familiale. « Nous nous retrouvons chaque année, mes frères, mes sœurs et moi, pour nettoyer les tombes et déposer les fleurs. C’est l’occasion de se rappeler les souvenirs partagés et de transmettre ces valeurs aux plus jeunes. Pour eux, c’est aussi un moment pour comprendre l’histoire de la famille. »
Céline, 30 ans, Draguignan : « Un moment de paix et de réflexion »
Pour Céline, la Toussaint est avant tout un moment de recueillement. « J’aime la tranquillité du cimetière à cette période. C’est une journée où je me sens connectée à mes proches disparus. Les fleurs que je dépose ne sont pas que décoratives ; elles symbolisent mon respect et mon attachement envers eux. »
Jean-Pierre, 68 ans, Hyères : « Garder le lien avec ceux qui sont partis »
Jean-Pierre fleurit la tombe de sa femme chaque année à cette époque. « Elle aimait les fleurs, surtout les chrysanthèmes, alors je les dépose en pensant à elle. Ce geste est une façon de lui montrer que je ne l’oublie pas, que je pense encore à elle chaque jour. »
Paul, 38 ans, Fréjus : « Un rituel de respect et d’amour »
Pour Paul, cette tradition est un hommage empreint d’amour et de respect envers ses grands-parents. « Ce n’est pas seulement une habitude, mais une manière de leur montrer qu’ils sont toujours présents dans nos vies. Chaque fleur est un symbole de l’amour que je continue de leur porter, même après leur départ. »