Le chantier du contournement de la RDN7, relancé après un an d’arrêt, suscite des interrogations à Fréjus et Puget-sur-Argens.

La RDN7 à Fréjus – CREDIT : Google Maps
Après une interruption de plus d’un an, le chantier du contournement de la RDN7 redémarre à Fréjus et Puget-sur-Argens. Ce projet tant attendu vise à désengorger une zone saturée et à transformer la mobilité locale.
Reprise après un blocage environnemental
En 2022, les travaux avaient été stoppés net en raison de la découverte de métaux lourds dans les sols. Après une validation par les autorités, le chantier a redémarré en novembre dernier. La première section, une voie à double sens dotée d’un espace partagé pour cyclistes et piétons, devrait être livrée en juillet 2025, facilitant notamment l’accès à de nouveaux logements dans le secteur.
Un projet salué, mais avec des attentes fortes
Avec un trafic quotidien frôlant les 50 000 véhicules, l’urgence d’une alternative était criante. Gilles Longo, vice-président d’Estérel Côte d’Azur Agglomération, souligne l’importance de cet investissement de 19 millions d’euros, financé intégralement par l’agglomération.
Cependant, les habitants de Fréjus et Puget-sur-Argens restent partagés :
- « Ce contournement, on l’attend depuis des années, mais les travaux traînent trop. Le secteur est toujours un cauchemar aux heures de pointe ! », déplore Claire, une commerçante de Fréjus.
- « C’est une bonne chose, mais pourquoi ne pas avoir anticipé ces problèmes de sols dès le départ ? », s’interroge Marc, un habitant de Puget-sur-Argens.
- « Si ça peut fluidifier la circulation et réduire la pollution, alors c’est une avancée. Mais il faut tenir les délais cette fois ! », espère Nathalie, usagère quotidienne de la RDN7.
Une transformation de la mobilité d’ici 2027
Ce projet ambitieux prévoit, à terme, une liaison continue entre la RD100 et l’autoroute A8, via un itinéraire de trois kilomètres à cheval sur Fréjus et Puget-sur-Argens. Après la première section, deux tronçons majeurs seront réalisés d’ici 2027, dont un soutenu par une digue pour protéger la zone d’activités de la Palud.
En plus de fluidifier la circulation, cette nouvelle voie améliorera la desserte des zones d’activité économiques, offrant un souffle nouveau à la mobilité locale.