Opposée à l’installation d’un pylône Free à Pierreplane, la Ville de Bandol réaffirme sa position et soutient les riverains, malgré des marges de manœuvre limitées sur le plan juridique.
Une antenne de téléphone portable – CREDIT : Var Actu
La municipalité de Bandol a exprimé son opposition ferme à l’implantation d’un pylône de téléphonie mobile Free sur un terrain appartenant à la SNCF, situé 388 boulevard des Graviers, à Pierreplane. Alertée par ce projet, la Ville a contacté la SNCF, qui a déclaré ne pas avoir été informée officiellement par l’opérateur téléphonique.
Une opposition municipale et citoyenne
Le Maire de Bandol et un collectif de riverains se mobilisent contre cette installation, estimant que ce projet n’est pas souhaitable pour le quartier. Toutefois, la loi limite considérablement les pouvoirs des communes en matière d’implantation d’antennes relais : elles ne peuvent refuser un projet que s’il ne respecte pas les normes d’urbanisme en vigueur.
La municipalité a cependant déjà démontré son volonté de régulation face à ces infrastructures. Depuis 2015, elle a rejeté plus de 40 % des projets soumis, dont 4 sur 7 concernant Free.
Une bataille juridique en cours
Dernièrement, Bandol a refusé une implantation au Capelan sur un terrain communal, et cette semaine encore, elle défendait devant le Tribunal administratif une décision de rejet d’un autre projet de Free.
Dans le cas de Pierreplane, la Ville réaffirmera son opposition auprès de Free et de la SNCF mais ne pourra pas s’opposer légalement à l’autorisation d’urbanisme, sauf si des motifs juridiques spécifiques sont identifiés.
Les riverains encouragés à agir
Les habitants concernés disposent toutefois d’un recours possible auprès du Tribunal administratif ou judiciaire. Ils peuvent notamment invoquer l’argument de la mutualisation des antennes, un point que la municipalité ne peut pas utiliser légalement dans ses démarches.
Le Maire de Bandol assure son soutien aux riverains qui souhaiteraient engager une procédure judiciaire et réaffirme son engagement aux côtés des Bandolais mobilisés contre ce projet.
