Un pizzaïolo de Bandol interpellé pour avoir vendu de la drogue dans son camion à pizza, une activité menée depuis plus d’un an.

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Une pizza – CREDIT : Var Actu

À Bandol, un gérant de camion à pizza a été interpellé le jeudi 10 octobre pour un motif inattendu : il utilisait son commerce de restauration pour vendre des stupéfiants. L’homme, âgé de 46 ans, menait cette activité illégale depuis plus d’un an, selon ses propres aveux, tout en servant des pizzas.

Une arrestation lors d’une transaction

L’interpellation du pizzaïolo s’est déroulée sous l’œil attentif de la police de Sanary-sur-Mer, après avoir observé une transaction entre le vendeur et un client près du camion à pizza selon nos confrères de Var-Matin. Les forces de l’ordre sont alors intervenues et ont également arrêté un complice présent sur les lieux. Ce dernier semblait participer activement à cette double activité, entre confection de pizzas et vente de drogue.

Une fouille révélatrice

La fouille du camion n’a laissé aucun doute quant à l’ampleur du trafic. Les policiers ont saisi 185 grammes d’herbe et de résine de cannabis, 57 grammes de cocaïne et près de 5 grammes d’ecstasy. En plus des stupéfiants, ils ont découvert plusieurs téléphones portables, témoins d’une organisation probablement bien rodée, ainsi qu’une somme de 2.200 euros en liquide, vraisemblablement liée aux transactions illicites.

Une activité illégale qui durait depuis un an

Face aux enquêteurs, le pizzaïolo a reconnu les faits, admettant qu’il menait ce commerce illégal depuis « au moins un an ». Il conditionnait les drogues à la demande, à quelques centimètres seulement des ingrédients utilisés pour préparer les pizzas. Le suspect principal a précisé qu’il utilisait les réseaux sociaux pour organiser et promouvoir ses transactions, dissimulant habilement ses activités criminelles derrière sa façade de restaurateur ambulant.

Déféré devant le tribunal de Toulon le samedi 12 octobre, le pizzaïolo devra répondre de ses actes devant la justice. Cette affaire révèle une nouvelle fois l’ingéniosité de certains trafiquants, n’hésitant pas à camoufler leurs activités illégales sous des apparences des plus banales.