Une femme de 61 ans a été retrouvée morte à Artigues après un incendie. La piste criminelle est désormais privilégiée.

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Artigues incendie – CREDIT : VarActu

Un incendie survenu le 8 septembre à Artigues, dans le Var, a conduit à la découverte du corps sans vie d’une femme de 61 ans, plongeant la petite commune dans la stupeur. Alors que les sapeurs-pompiers tentaient de maîtriser les flammes qui ravageaient une maison, c’est un drame bien plus sombre qui s’est révélé. La piste criminelle est désormais privilégiée, et le parquet de Draguignan a ouvert une information judiciaire pour assassinat.

Une enquête criminelle ouverte

Les sapeurs-pompiers de Rians, alertés pour un incendie à Artigues ce dimanche 8 septembre, ont découvert le corps d’une femme gisant sur le sol de la salle à manger de la maison en flammes. Dans un communiqué diffusé ce vendredi 13 septembre, le procureur de la République de Draguignan a confirmé que “les premières constatations laissent peu de doute quant au caractère criminel de cette mort”. L’enquête, confiée au détachement de Fréjus de la section de recherches de Marseille, a été ouverte contre personne inconnue, pour les chefs d’assassinat et de destruction par un moyen dangereux.

Le procureur a également précisé que plusieurs départs de feu avaient été identifiés dans la maison, renforçant ainsi la piste criminelle. De plus, le véhicule de la victime a été retrouvé entièrement calciné dans la cour de la propriété, laissant peu de place à l’hypothèse d’un accident.

Un incendie aux circonstances suspectes

Les premiers témoignages recueillis auprès des habitants du quartier mentionnent plusieurs déflagrations qui ont précédé l’incendie. Ces explosions pourraient être liées à une ou plusieurs bouteilles de gaz, selon les autorités. Ce détail, ajouté aux multiples points de départ de feu, oriente les enquêteurs vers un acte prémédité, possiblement pour camoufler un crime.

Lorsque les pompiers sont intervenus sur les lieux, l’intensité des flammes les a empêchés d’accéder immédiatement à l’intérieur de la maison. Ce n’est qu’une fois le sinistre maîtrisé qu’ils ont découvert le corps de la sexagénaire. Rapidement, les éléments troublants autour de cette affaire ont mené le parquet à privilégier l’hypothèse criminelle.

La justice face à un meurtre prémédité ?

Pour l’instant, aucun suspect n’a été identifié, et les raisons de cet acte demeurent floues. Toutefois, la gravité des faits a poussé le juge d’instruction à délivrer une commission rogatoire afin de poursuivre les investigations. Les enquêteurs de la section de recherches de Marseille, spécialisés dans les affaires criminelles, devront démêler les circonstances de ce drame.