2024 dans le Var : année marquée par un manque d’ensoleillement inédit et des précipitations record. Analyse des impacts sur la région.
météo Var 2024 ensoleillement précipitations – CREDIT : VarActu
Selon le bilan climatique publié par Météo France, l’année 2024 restera marquée par un déficit d’ensoleillement jamais vu depuis 30 ans et des précipitations particulièrement abondantes dans le Var. Une année qui reflète les bouleversements climatiques affectant le département.
Un ensoleillement en chute libre
En 2024, l’ensoleillement dans le Var a accusé une baisse notable de 10 % par rapport à la normale. Si janvier et août ont offert des périodes plus lumineuses, l’ensemble de l’année s’est caractérisé par un ciel souvent couvert. Ce déficit d’ensoleillement, similaire aux records des années 1987 et 1994, a touché l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les habitants du Var, habitués à un climat plus clément, ont ressenti ce manque de soleil dans leur quotidien.
Les secteurs littoraux, comme Toulon et Saint-Tropez, ont été particulièrement touchés par cette baisse, perturbant l’activité touristique hivernale. Les professionnels du tourisme et de la restauration notent une fréquentation moindre durant les mois où le soleil, habituel atout du département, était absent.
Une pluviométrie exceptionnelle
Outre le déficit de lumière, 2024 s’est également distinguée par des précipitations records. Le printemps a été l’un des plus pluvieux enregistrés depuis 2008, et le mois de septembre a connu un surplus de 60 % de précipitations par rapport à la moyenne des trente dernières années. Dans certaines communes varoises, des crues soudaines ont entraîné des perturbations, saturant les sols et causant des dégâts matériels.
Ces épisodes de pluies intenses ont été renforcés par des événements météorologiques extrêmes, comme des orages violents ayant provoqué des inondations localisées. À Brignoles, la montée rapide des eaux a nécessité des interventions des secours pour protéger les riverains.
Une tendance climatique alarmante
Avec une température moyenne annuelle en hausse de +1 degré par rapport à la normale 1991-2020, le Var n’échappe pas aux effets du réchauffement climatique. Les températures minimales ont été particulièrement élevées, avec des nuits chaudes, même en hiver. Ces anomalies renforcent les préoccupations des experts concernant les impacts durables sur les écosystèmes locaux, notamment les vignobles et les forêts.
