Alors que le débat sur l’éducation se cristallise dans le Var, le 2 avril s’annonce comme un jour de forte mobilisation contre les réformes du gouvernement, notamment le controversé « choc des savoirs ».

grève 2 avril – CREDIT : Var Actu

Manifestations : le Var en première ligne ce 2 avril pour la grève

La mobilisation dans le Var prend un tournant significatif ce mardi 2 avril, avec une grève largement suivie par les acteurs de l’Éducation nationale. L’opposition se concentre principalement sur le projet gouvernemental du « choc des savoirs », qui prévoit entre autres la mise en place de groupes de niveau au collège. Cette mesure, perçue comme une stratégie de « tri des élèves », a soulevé une vague d’indignation parmi les enseignants. Toulon devient ainsi l’épicentre de cette contestation avec une manifestation prévue à 10h30 sur la Place de la Liberté.

Une mobilisation amplifiée

Les syndicats enseignants, emmenés par le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, et rejoints par le SNEP-FSU, SUD Éducation, la CGT Éduc’action et la FNEC-FP FO, appellent à une amplification de la mobilisation. Leur demande est claire : l’abandon total des mesures du « choc des savoirs », une revalorisation salariale sans conditions et un renforcement des moyens alloués à l’école publique. Ces revendications font suite à plusieurs mois de mobilisation, marqués par des grèves, des actions locales et un dialogue constant avec les parents d’élèves.

Des demandes précises et étendues

Au-delà de l’opposition au « choc des savoirs », les syndicats portent des revendications plus larges visant à transformer en profondeur le système éducatif français. Ils appellent à l’abandon de la réforme des retraites et de toutes les mesures jugées comme instaurant un « tri social », à l’augmentation des postes, à la nationalisation de l’enseignement privé sous contrat et à une révision générale des grilles salariales. La CGT Éduc’action spécifie également son opposition à d’autres mesures comme les suppressions de postes et la fermeture d’établissements, exigeant une revalorisation salariale et une meilleure considération des AESH.