Le procès en appel lié à l’attentat de Nice de 2016 commence, avec deux accusés contestataires. Les victimes attendent justice et fermeture.

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attentat de Nice justice – CREDIT : Pixabay

Ce lundi 22 avril marque l’ouverture du procès en appel des deux proches de l’auteur de l’attaque terroriste qui a endeuillé Nice le 14 juillet 2016. Cette réouverture intervient près de 500 jours après le verdict initial, plongeant à nouveau les victimes et leurs familles dans l’attente de justice.

Les accusés en appel

Mohamed Ghraieb, Franco-Tunisien de 48 ans, et Chokri Chafroud, Tunisien de 44 ans, sont les seuls des huit accusés à contester les condamnations de première instance. Ils avaient été reconnus coupables de participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle, avec une peine de 18 ans de réclusion chacun.

L’impact de l’attentat

L’attaque au camion sur la promenade des Anglais a coûté la vie à 86 personnes, dont une quinzaine d’enfants, et a laissé plus de 450 blessés. L’auteur, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, a été abattu par la police lors de l’attentat. Bien que l’organisation État islamique ait revendiqué l’attaque, les enquêtes n’ont pas établi de lien direct avec l’assaillant, suggérant plutôt une opportunité saisie par l’EI pour revendiquer l’acte.

Les attentes des victimes

Plus de 2 500 personnes se sont constituées parties civiles, avec 230 prévoyant de témoigner. Selon Me Olivia Chalus-Penochet, avocate représentant plusieurs victimes, l’espoir est que la cour d’appel confirme ou augmente les peines initiales pour répondre aux attentes des familles affectées.

Dispositions spéciales du procès

Pour faciliter l’accès à la justice pour les victimes qui ne peuvent se rendre à Paris, le procès sera diffusé via une webradio multilingue et en visioconférence depuis Nice. L’audience est également filmée pour les archives, témoignant de l’importance historique de ce procès.

Perspectives et durée du procès

Le procès se tiendra dans la “salle des grands procès” du palais de justice de Paris, s’étalant sur plusieurs semaines avec des audiences prévues cinq jours par semaine jusqu’au 14 juin, à l’exception de quelques jours fériés en mai. Cette période sera cruciale pour de nombreuses familles cherchant clôture et justice pour leurs proches perdus.