Les trois suspects de l’agression au couteau à Carqueiranne ont été remis en liberté sous conditions après avoir été interpellés par la police.

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agression au couteau à Carqueiranne – CREDIT : VarActu

Le vendredi 20 septembre dernier, un employé de la quincaillerie Vezzaro, à Carqueiranne, a été victime d’une violente agression. Poignardé au niveau de l’abdomen, il avait été transporté d’urgence à l’hôpital. Quelques jours après l’attaque, la police nationale d’Hyères a interpellé trois suspects identifiés grâce aux images de vidéosurveillance de la boutique. Ces individus ont finalement été remis en liberté sous certaines conditions, suscitant de vives réactions.

Des interpellations rapides grâce à la vidéosurveillance

Les enquêteurs de la police nationale d’Hyères ont rapidement progressé dans cette affaire grâce aux images de vidéosurveillance capturées dans la quincaillerie. Les caméras de sécurité ont permis d’identifier trois personnes soupçonnées d’avoir poignardé l’employé avant de prendre la fuite. Ces images, couplées aux techniques de géolocalisation, ont permis de tracer les déplacements des suspects et d’en retrouver la trace jusqu’à Grenoble, où le principal auteur présumé des coups de couteau a été arrêté.

Remise en liberté sous conditions

Malgré la gravité des faits, les trois suspects ont été remis en liberté après leur arrestation. Deux d’entre eux, majeurs, ont été libérés avec une convocation pour répondre de leurs actes devant un officier de police judiciaire. Le troisième individu, un mineur, a également été remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire.

Cette décision de remise en liberté a suscité l’incompréhension chez certains habitants de Carqueiranne, qui s’interrogent sur les conditions de cette mesure. Le contrôle judiciaire du mineur et les convocations à venir des deux autres suspects laissent toutefois entendre que l’enquête suit son cours, et que des poursuites judiciaires sont bien prévues.

Une enquête toujours en cours

Si les suspects ont été libérés, l’enquête n’est pas close pour autant. Les forces de l’ordre continuent de travailler pour déterminer les circonstances exactes de cette attaque et les responsabilités de chacun. La géolocalisation et les preuves matérielles, telles que les images de vidéosurveillance, sont des éléments-clés qui devraient permettre de faire la lumière sur cette affaire.