Fermeture du site Coco après 20 ans d’activités criminelles : les dirigeants interpellés, une enquête ouverte pour divers crimes graves.

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Fermeture du site Coco – CREDIT : Wikimédia Commons

Ce 25 juin 2024, le site Coco a été fermé par les autorités françaises, marquant la fin de deux décennies d’activités criminelles facilitées par cette plateforme. La fermeture, annoncée par le parquet de Paris, survient après une longue histoire de controverses et d’actions criminelles associées au site.

Une plateforme au cœur de nombreuses infractions

Créé il y a 20 ans, Coco a été impliqué dans diverses affaires criminelles, allant de la pédocriminalité au proxénétisme, en passant par des actes de violence et même des homicides. “Les dirigeants de cette plateforme mafieuse ont été interpellés”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur le réseau social X (anciennement Twitter). Cette opération marque une étape cruciale dans la lutte contre la cybercriminalité en France.

Arrestations et enquêtes

Selon l’AFP, le propriétaire du site a été arrêté à l’étranger, tandis que sa femme est actuellement en garde à vue dans le Var. Le parquet de Paris a précisé que le site Coco.gg, initialement immatriculé à Guernesey pour échapper aux autorités françaises, était un facilitateur de nombreuses infractions graves. Entre 2021 et 2024, plus de 23 000 procédures judiciaires ont été ouvertes en lien avec Coco, impliquant 70 parquets à travers le pays et touchant 480 victimes.

Un manque de modération flagrant

Le tribunal judiciaire de Paris a dénoncé une absence notable de modération sur la plateforme, permettant ainsi la commission de diverses infractions. Le site était un terreau fertile pour des activités criminelles telles que la pédocriminalité, le proxénétisme aggravé, la vente de stupéfiants et même des actes de violence physique et sexuelle.

Une enquête approfondie

L’enquête, ouverte en décembre 2023, concerne plusieurs chefs d’accusation, notamment la “fourniture d’une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée”, “l’intermédiation ou séquestre au moyen d’une plateforme en ligne”, et diverses infractions liées à la pédocriminalité, au proxénétisme aggravé, au blanchiment aggravé, et à l’association de malfaiteurs.