Des crèmes solaires étiquetées SPF 50 ne fournissent pas le niveau de protection annoncé, révèle un test de l’UFC Que Choisir. Découvrez les marques concernées et les actions entreprises.

crèmes solaires

crèmes solaires – CREDIT : Pixabay

Alors que l’été approche, un test récent de l’UFC Que Choisir révèle que certaines crèmes solaires pour le visage, étiquetées indice SPF 50, ne fournissent pas le niveau de protection annoncé. Près d’un tiers des produits évalués sont concernés, ce qui a poussé l’association à saisir les autorités compétentes.

Résultats inquiétants pour les consommateurs

L’association de consommateurs a testé 13 crèmes solaires, toutes prétendant offrir un indice de protection SPF 50 ou 50+. Cependant, les résultats montrent que cinq de ces produits n’atteignent pas les niveaux de protection promis, certains offrant seulement une protection équivalente à un indice 30. Parmi les marques pointées du doigt figurent des noms bien établis comme Vichy, Biotherm, Lancaster, Isdin et Rituals.

Mesures d’urgence et responsabilité

Face à ces découvertes, l’UFC Que Choisir n’a pas seulement alerté les consommateurs, mais a également pris des mesures légales. L’organisation a mis en demeure les fabricants concernés de rectifier la situation, soit en rendant les produits conformes aux indices annoncés, soit en les retirant du marché. Elle a également saisi la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour exiger des sanctions contre les marques fautives.

Impact environnemental et prix exorbitants

L’analyse de l’UFC Que Choisir ne se limite pas à l’efficacité des crèmes. L’étude souligne également l’impact environnemental de ces produits. Sur les 13 crèmes testées, dix ont reçu une mauvaise note environnementale en raison de la présence de composants nocifs pour les organismes aquatiques. De plus, l’association critique les prix excessivement élevés des crèmes pour le visage, souvent bien plus coûteux que ceux des crèmes pour le corps, avec des différences allant jusqu’à sept fois le prix, notamment pour des produits prétendant offrir des bénéfices anti-âge.

Appel à une régulation plus stricte

L’UFC Que Choisir presse également le ministère de l’Environnement de mieux encadrer les allégations environnementales des produits cosmétiques, pour assurer une transparence accrue et protéger les consommateurs ainsi que l’environnement.